La météorologie en randonnée, on la côtoie à chaque sortie. Beaucoup d’entre nous la survolons. Mais, soit elle vous laisse de merveilleux souvenirs, soit elle vous gâche votre sortie. Qu’il fasse beau, qu’il pleuve ou qu’il vente, quelques notions sont indispensables pour bien comprendre et appréhender le temps qu’il fera et qui vous permettra de prendre les bonnes décisions, pour éviter toutes déconvenues. Elle demande donc des bases pour la comprendre dans ses détails et savoir en faire une alliée.

En météorologie, un paramètre est un état de l’atmosphère que l’on quantifie à l’aide d’instruments de mesure. Il y a quatre paramètres :

La température, mesurée avec un thermomètre ;

L’humidité, mesurée avec un hygromètre ;

La pression atmosphérique, mesurée avec un baromètre ;

Le vent mesuré avec un anémomètre.

Les unités sont indissociables de la météorologie, comme de toute autre science. Elles sont là pour quantifier le même phénomène/paramètre.

En premier, la plus connue pour nous est le degré Celsius, noté “°C”, utilisé en France, mais également partout dans le monde. Cette unité est définie par les états de l’eau. Le 0°C correspond à la température limite entre l’état solide et l’état liquide de l’eau, alors que le 100°C correspond à la température limite entre l’état liquide et l’état gazeux de l’eau.

En second, le degré Fahrenheit, noté “°F”. Il n’est presque plus utilisé, sauf dans de rares pays, dont les État-Unis. Cette unité est basée sur les relevés faits au cours de l’hiver 1708-1709 à Danzig (Pologne). Le 0°F correspond à la plus basse température relevée durant cet hiver (environ -18°C) et le 100°F correspond à la température du corps humain (environ 37°C).

En dernier, dans le système international, c’est le Kelvin, noté “K” . Cette unité n’est maintenant utilisée que très rarement, sauf en astronomie, où elle est l’unité de référence. Cette unité, qui n’est plus notée “degré kelvin” mais seulement “Kelvin”, ou “K”, est basée sur la même échelle que les °C, à savoir les états de l’eau, à la différence près que le 0 K correspond au 0 absolu, à savoir -273,15°C.

ECHELLE DE TEMPERATURE

Convertisseur de température ici

Lorsque nous parlons de température dans les médias, nous parlons de température sous abri.Cette température ne prend pas en compte le refroidissement du vent et l’effet de l’humidité.

Nous devons ajouté à cette dernière l’humidex et le windchill.

L’humidex est la température que ressent le corps, en combinant la température réelle et l’humidité relative.

L’indice windchill est la température ressentie lorsqu’il y a du vent. Ce refroidissement est parfois important, notamment en hiver où il peut provoquer une température ressentie de parfois 10°C inférieurs à la température réelle. On l’appelle aussi Indice de Refroidissement Éolien – I.R.E


Beaucoup d’idéés fausses autour de la température sous abri consiste à croire que l’appareil est à l’abri du vent. C’EST FAUX. Les abris sont en réalités les abris normalisés de Météo France, ouvert par des persiennes afin de bénéficier d’une bonne aération et de proteger le capteur du rayonnement solaire. C’est ce qu’on appelle la température à l’ombre.

TABLEAU DES TEMPERATURES RESSENTIES

Pour commencer, elle est exprimée en pourcentage “%”.Elle est aujourd’hui quasiment partout, car elle donne un bon aperçu de la situation atmosphérique. On l’appelle aussi humidité relative (différente de l’humidité absolue).

L’humidité relative se définit par rapport à la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’air (en pourcentage). On appelle la quantité maximale, seuil de saturation ou point de rosée.

Il existe différent processus permettant d’atteindre le point de rosée :

La convection
Le soulèvement orographique (effet de Foehn…)

L’humidité varie en fonction de la pression et de la température de l’air. Plus elles sont élevées, plus la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’air pourra être grande.

L’eau est constituée de particules, est comme toute matière, elle est soumise à des mouvements. Ces particules, dans leur état liquide, ne sont pas organisés mais stables. Lorsque les rayons du soleil pointent le bout de leur nez, ces particules deviennent instablent et modifient leur état en gaz. Ce gaz s’appelle la vapeur d’eau, il sera en suspension dans l’air et formera de l’humidité.

Ce processus est à l’origine de la formation des nuages lorsque le point de rosée est atteint. Je traiterai dans un autre article des nuages et de leurs principes de formation et d’évolution.

Au début, on utilisait le millimètre de mercure (mmGh) ou Torr pour mesurer cette dernière. Mais aujourd’hui, ces unités de mesure ne sont utilisées qu’en médecine. Cela correspond à la pression exercée par une colonne de un millimètre de mercure de hauteur.

L’unité de référence et du système international est le pascal, ou plutôt l’hectopascal (hPa). Un hPa équivaut à 100 pascal, soit environ 1 gramme par centimètre carré (0.98 exactement).

Il existe deux formes de déplacement du vent. L’horizontal mesuré en km/h et le vertical mesuré lui, en hectopascal par heure (hPa/h). Celui dont je vous parle est le vent horizontal. Le vent est le ressenti que nous avons du déplacement de l’air qui nous entoure. Le vent vertical est un facteur important dans la convection.

La convection atmosphérique désigne l’ensemble des mouvements internes de l’atmosphère terrestre résultant d’une instabilité de l’air due à une différence de température verticale ou horizontale. Cependant, en météorologie, l’emploi du terme « convection » se limite au transport vertical des propriétés de l’air, le transport horizontal desdites propriétés étant désigné par un autre terme : l’advection horizontale.

Les nuages sont un assemblage de fines gouttelettes liquides ou de cristaux de glace en suspension dans l’atmosphère. Il n’est pas éternel, sa durée de vie est donc limitée . Il n’est pas non plus fixe et il n’est pas tout le temps constitué des mêmes gouttelettes ou cristaux. Celles-ci se régénèrent ou à l’inverse peuvent disparaître en s’évaporant.

Ces gouttelettes et ces cristaux, sous l’effet de leurs poids et de la gravité, tendent à perdre de l’altitude. Cette descente sera compensée par des mouvements ascendants pour permettre de contrer l’effet de la pesanteur en empêchant leur chute ou en les obligeant à gagner de l’altitude. Nous savons que l’air est constitué de vapeur d’eau et lorsque ces goutellettes se rencontrent, il se produit le phénomène de coalescence (c’est  le phénomène par lequel deux substances identiques, mais dispersées, ont tendance à se réunir). Lorsque celui-ci se produit, les gouttellettes et cristaux deviennent plus lourds.

Tant que les courants ascendants peuvent compenser leur chute, elles restent en suspension. Mais il arrive un moment où les gouttelettes sont trop lourdes et finissent par tomber. On appelle cela les précipitations.

LES DIFFERENTS TYPES DE NUAGES

J’espère que cet article vous aura renseigné un peu plus sur la météo et de son importance dans l’organisation de vos sorties. Même à la journée, il est important de se soucier de la météo. Surtout en montagne, où elle peut vous surprendre très vite si vous ne savez pas interpréter les signes.

Les liens pour la météo m’ayant permis de réaliser cette article.


https://www.meteocontact.fr/pour-aller-plus-loin/pedagogie

https://meteofrance.com/comprendre-la-meteo


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